On a tous nos propres objectifs dans la vie, pour nous les planchistes, le front loop (ou forward loop) est l'une des manoeuvres qui nous fascine. Aussi connu sous le nom de spin loop (ou speed loop) sur eau plate, le jour où j'ai découvert ce move dans une vidéo de freestyle, je savais que je devais l'apprendre. Ce move est souvent détaillé dans les magazines et livre de planche comme dans Tricktionary 3, la Bible du Windsurf ! Bien qu'on entende dire des choses comme: "Il peut être appris en un jour" ou "C'est facile", ce move demande un engagement total. La manoeuvre est une catapulte forcée dans les airs, alors il est facile de comprendre pourquoi la barrière mentale est si importante. Comme je trouvais souvent des excuses (manque ou mauvaise orientation des rampes, vent de mauvaise qualité, eau trop froide, trop fatigué, pas le matos adapté, etc.), le 17 November 2014, exactement 6 jours avant mes 40 ans, j'ai décidé de me fixer pour objectif d'au moins essayer le front ! Alors voici ma quête... ma quête du LOOP !
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Quête ACCOMPLIE ! Résumé de 7 mois d'effort pour arriver à mon but, le Front LOOP :)
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Ma Quête du LOOP ! haut ⇧
Dernières Nouvelles, Encore une Astuce ! Ces derniers mois étaient un peu
techniques pour envoyer des fronts. Plan d'eau défoncé, vent rafaleu, plutôt fort, j'avais du
mal à trouver le confort et la confiance pour envoyer. Suis donc revenu aux bases, on abbat, on reste droit,
on tend le bras avant au sommet de l'appel mais ça bloquait. J'avais l'appréhension d'un mauvais appel
sur le clapot bougeant.
Alors me suis dit, que je devais faire quelque chose pour être plus confiant et compter sur le
fait que la planche décolle proprement. Et ça c'est venu du lever de la jambe avant. C'est sympa comme truc.
En fait, en speed loop, on doit faire un pop pour soulager le flotteur et se faire la place pour tourner par dessus
le nez. Sinon on peut se coucher de côté pour se dégager mais il faut plus de vent car la voile est moins exposée
au vent, la rota est lente, moins explosive, plus horizontale.
Sur une vague, on peut simplement guider la voile vers l'avant en pliant la jambe avant pratiquement sans appel.
La vitesse initiale et la vague suffisent, sauf... si on saute au vent !
Et donc sur clapot incertain, plan d'eau plat ou sur les rampes plus au vent, j'ai trouvé le fait de lever la jambe
avant permet de bien dégager le flotteur et d'en exposer le rail au vent.
La rota est un peu plus vive car le regroupé est plus concentré. Le timing est aussi simplifié
car on doit penser à lever la jambe ce qui retarde l'action de border qu'une fois la planche hors de l'eau.
En résumé, on recule la main arrière, on fait un appel droit en poussant avec les jambes, on lève la jambe avant en envoyant
vigoureusement le gréement le plus loin possible devant soi puis on regarde derrière, regroupe la jambe arrière en gardant le bras avant tendu et
on s'accroche en restant groupé !
Décembre 2018, Joyeux Noël - Mission ACCOMPLIE !!!
Depuis septembre, je n'étais pas satisfait de mon ratio tentatives/succès.
Quelque chose n'allait pas et je n'arrivais pas à trouver quoi.
(Voir les exemple des Fronts de décembre.)
J'avais même mal aux jambes d'atterrir en travers.
Puis finalement, il y a 2-3 jours je me suis concentré sur deux choses à l'appel,
vraiment m'avancer loin devant en tendant mon bras avant et border uniquement
lorsque mon bras avant est tendu et corps en avant / sur le côté.
L'effet était immédiat et j'en ai posé un superbe au premier essai de la journée, voir la vidéo de Noël.
Maintenant j'ai besoin de moins de vitesse et de puissance pour les tourner. La rotation semble facile et naturelle.
Même bien toilé, le fait de se mettre bien en avant rend la rotation beaucoup moins impressionante.
Je pense à bien garder la planche sous les fesses pour absorber la réception.
La voile est légèrement ouverte aussi sur la fin mais à mes faibles hauteurs, je pense c'est inutile.
Je peux en poser 4 ou 5 par session sur 6-8 tentatives.
Les autres doivent être effectuées hors straps.
Sur mes dernières sessions, je ré-essaie en tribord. Je sens que je sais exactement
ce que je dois faire mais mon cerveau me laisse aller vers l'avant seulement lorsque
le pied de mât est collé à l'eau ou bien si je suis quasi arrêté :D !!!
J'espère des conditions un peu plus amicales de ce côté pour être plus familier avec
la rotation dans ce sens :)
Septembre 2018, Premier Speed en GoPro ! - Un mois
après avoir posé mon dernier front, j'ai pu enfin en poser un autre :)
Août 2018, Mon TOUT Premier FRONT ! - Ça y est, ça Y EST !
Oauou, j'arrive pas à y croire... dingue, ouf. La vidéo ci-contre depuis la plage a été prise la veille.
Ma femme était venue filmer toute l'après-midi et j'ai tout donné pour en poser un !
Le lendemain (bien venteu rafaleu 16-29 noeuds), sur un clapot propre side-side-on 1m chop plutôt vertical,
j'ai envoyé fort, regroupé les jambes, ooooufff grosse rotation, je touche à peine le corps et hop j'étais debout,
nul besoin de waterstart. Je suis tellement heureux. J'ai essayé de l'autre côté, y'a encore du boulot :D !
Un énorme monstrueux challenge a été vaincu !!! Seulement eu besoin de 1315 essais :)
En Juillet, j'ai un moment clé où j'ai commencé à faire l'appel entre les straps
(au lieu faire monter la planche comme en saut classique).
Je me suis positionné aussi un peu plus au-dessus du flotteur.
Puis j'envoie ma voile et le poids de mon corps légèrement sur le côté de la planche.
De là, la peur a nettement diminué and je n'avais plus besoin d'aller chercher trop sous le vent.
L'action d'abattre se faisait de manière automatique. À partir de ce moment,
il m'a fallu 150 essais pour en poser un.
En revanche, le nez de la planche touchait et ralentissait la rotation. Comme je mettais de plus en
plus de poids vers l'avant en arrivant au pic du clapot/vague (jambe avant se plie), la rotation s'améliorait.
Puis j'en ai tourné un avec les jambes plutôt tendues ce qui m'a fait un peu mal au genou
(l'arrière), donc je me suis dit comment faire pour le protéger ?
En pliant les jambes bien sûr ! Sur les prochaines tentatives, je me suis donc concentré
sur ramener les jambes après l'appel. Peut-être que mon travail de salto a aidé, entre l'appel
et la rotation, woooooooup là ça a tourné à DONF !!! Et voilà, le PREMIER FORWARD
posé en touchant à peine le corps.
Les straps à 31 ans, les vagues 38, le front et le back posés à 43, OUAOU !
Et la suite ? Une bonne GROSSE LISTE !!! Le Shove-it, Shaka, Push Loop... Au boulot :D !
Une quête fascinante, frustrante, déprimante et surprenante pour être honnête.
Je croyais que j'étais juste là pour apprendre le front, et à la fin, j'ai appris bien plus que ça...
et qu'y-a-t-il à apprendre vous allez me demander ? Et bien ça... c'est à vous de le
découvrir dans votre PROPRE quête, j'ai hâte de les suivre alors À VOS VOILES !!!!
June 2018, On approche les 1000 tentatives ! - ... et ça sent la fin de la quête.
Avec le retour de bon vent et d'un plan d'eau plus propre, j'ai dû repasser par des semi-wymaroos pour retrouver
le "goût" des tentatives. Seulement quand j'ai repris j'ai compris de bien abattre et positioner mon corps
en avant de la planche. De là, les boîtes étaient beaucoup plus gérables. La sensation fut de faire un pop
(mais pas un saut) sous le vent avec un fort jet de matos plutôt vers le vent (la voile est ouverte
c'est ça qui permet de libérer la pression sur le pied de mât) et en tendant le bras avant. Ensuite, il faut
regrouper pied arrière / main arrière et maintenir le bras avant tendu tout le long (mon souci pour le moment)
voire aussi la jambe avant.
Sur mes toutes dernières tentatives sur clapot, je peux repartir au waterstart mais sans la planche.
Je retrouve la confiance pour le tenter sur des petites vagues ce qui donne beaucoup plus de temps pour
"refléchir". Maintenant, je peux tenter une quizaine de tentatives (ensuite je fatigue) tous les jours et ce
peu importe les conditions.
Novembre 2017, Encore le blocage ! - Truc de ouf ! J'arrive pas à le croire.
Après avoir pu repartir au waterstart hors straps sur mes dernières sessions, me voilà de
nouveau victime du blocage cérébral ?! Dingue.
J'espère que c'est juste une anomalie et que les conditions assez faibles
de vent/vagues sont en partie responsables :) ... En attendant, je vais me concentrer
sur bien lever le wish vers le haut à l'appel.
Plus de photos avec commentaires ici.
Début octobre 2017, On approche les 600 essais ! - Mes premiers waterstarts
hors straps, finalement un progrès bien tangible ! J'ai pu arriver à repartir au waterstart
hors straps. On m'a conseillé de me concentrer sur la main arrière et ne penser qu'à ça, je pense
ça m'a aidé, le reste est assez automatique et permet de tourner suffisamment.
Août 2017, On dépasse les 400 Tentatives... - et toujours pas ! Ma position est plus
droite au décollage, mon bras avant plus tendu, il y a plus de tentatives réceptionnées avec la planche,
plus d'essais par session, mais toujours pas un seul posé avec waterstart en suivant !
Ça me semble prendre tant de temps ! Les vents légers, les vagues difficiles à lire ne facilitent pas les
choses. Dans des conditions plus onshore, je dois remonter au vent pour attraper de bonnes rampes à la limite de fermer,
l'engagement doit être d'autant plus prononcé, sinon la claque est d'autant plus violente !
Dernièrement, je m'efforce à bien envoyer mon matos vers l'avant avec mon corps plus droit pour
en augmenter la rotation. Puis je reste groupé jusqu'au bout pour essayer de repartir en waterstart.
Et quand je pense que les plus grosses boîtes et la casse des problèmes du passé...
ils reviennent d'autant plus énervés ! Ouaou... au moins plus de coup de lapin ni de côtes douloureuses, haha... drôle de sport :) !
Fin Juillet 2017, La planche est presque avec moi ! - Certainement autour des 300 essais
ou plus, à chaque tentative il y a du progrès et c'est pas maintenant que je vais m'arrêter !
Une chose qui est problématique c'est la perte de la planche de manière trop facil.
Je pense c'est dû à deux choses. Une, car je suis trop derrière le pied de mât. J'ai
besoin de lancer la voile encore plus en avant en m'inclinant davantage vers l'avant aussi du
même fait. Et deux, car j'ai un peu d'appréhension d'atterrir avec la planche sous les pieds lorsque
le mât se place trop parallèle à l'eau pendant la rotation (pourtant une bonne chose), donc je laisse
échapper plus ou moins volontairement la planche dans les airs.
Ma prochaine étape sera donc de sauter plus droit et envoyer mon mât encore plus
vers l'avant aussi pour faire hisser mon wish bien haut au-dessus de la tête.
Le plus j'en essaie, le plus je réalise l'importance de bien se pencher vers l'avant et d'envoyer le
matos vers l'avant, il y a une sorte de déséquilibre à l'appel qui est très important.
Juillet 2017, On y est PRESQUE ! - Sur une de mes dernières tentatives,
j'ai bien senti la voile tirer dans les airs pendant un court instant avant que la planche n'attrape
l'eau et me fasse sortir des straps. Mais, je suis resté accroché et j'ai complété la rotation
en glissant sur le dos plutôt que de la taper droit. La prochaine étape est de garder le bras
avant tendu et regrouper mon pied arrière sous les fesses pour emmener la planche avec moi,
on y est... PRESQUE !
Voici un petit récapitulatif de points remarqués jusqu'à présent:
- Tenter toilé à sous-toilé (planing avec eau relativement solide sous les pieds)
- Bonne rampe plutôt propre devant qui est va permettre de s'orienter sous le vent
- Tentatives ne se produissent pas forcément au début de la session ni sur la première rampe
- Chaque tentative semble avoir un peu plus de vitesse, vague un peu plus grosse, conditions un peu plus difficiles
- Essayer de ne pas lâcher la main arrière ou alors lorsqu'on sait que le mât va éviter la planche
- Jamais j'aurais pensé que ça donne lieu à autant de plats et de coups de lapin, même sur les backs, dos, côtes, cou, bras, ça pique de tous les côtés... Juin 2017, Résistance à la Rotation - 20-30 tentatives par session, ça se paye ! Des douleurs commencent à apparaître mais comble du comble ça vient sans doute d'un plat de côté sur une tentative de... backloop ! Mince alors. Sinon les inévitables coups du lapin endolorissent un peu le cou. Mais en fait on s'en fout, car on avance et on progresse et ça en vaut... le coût justement :D ! Plus de photos avec commentaires ici. Alors sur ces premières tentatives, ça se termine bien souvent en catapulte une fois que la planche touche l'eau. Le bras arrière n'est pas assez reculé, le bras avant pas assez tendu et surtout le corps n'est pas engagé sur l'avant pour initier la rotation. Je me concentre donc sur lever mon wish vers le haut avec la jambe avant plus fléchie. Le reste est semi-correct pour le moment. Le regard bien, l'appel correct avec une bonne redirection sous le vent. Il est important d'essayer de ne pas lâcher la main arrière, sinon le mât va planter, sous le vent on risque pas grand chose mais il y a de fortes chances de fissurer le nez de sa planche (une petite protection peut aider que l'on la mette sur le mât ou sur la planche même). Retrouvez plus de photos avec commentaires ici. Début Juin 2017, Tentatives journalières - Bon c'est parti, ça envoie à droite, à gauche, sur des vagues ou pas. Parfois ça part en Grubby, d'autres le saut est un peu écrasé par la rotation mal déclenchée, mais aussi quelques uns qui commencent à ressembler à un "front" ! Je dois bosser plus sur mon appel de saut et bien envoyer le bras avant pour offrir la voile. Mai 2017, Plus d'essais ! - Ok, alors avec le retour d'un plan d'eau plus facile et du vent solide, j'ai tenté jusqu'à 20-30 front loops par session. Plutôt 4 ou 5 en moyenne, je les tente sur les deux amures. Parfois mon côté surf est meilleur et parfois mon côté saut. Il m'est un peu difficile de combiner l'appel (qui soulage le pied de mât) avec le mouvement de voile (qui pousse le pied de mât vers le bas), psychologiquement je n'arrive pas à envoyer surtoilé ou bien sur de grosses vagues. La plupart de mes tentatives sont faites normalement toilé sur un clapot propre ou une petite vague, le tout à vitesse plutôt basse et légèrement sous le vent. De plus en plus, il va falloir aller les envoyer sur de "vraies" vagues pour passer à un autre niveau ! C'est peut-être bientôt l'heure, ah ha ! Août 2016 - Avril 2017, Le trou d'air - Bon, depuis Avril, il y a quelques tentatives (timides tout de même) mais surtout le vent fut moyen à non-existent sur quasiment tout le reste de l'année, d'où le trou d'air ! Ce fut sessions surf sailing pour la plupart, et nouveau fait, des tentatives de backloop, une vingtaine sur l'année. Les prévisions pour Février (excellent mois ici) s'annoncent très très belles, donc on est optimiste !
- Tenter toilé à sous-toilé (planing avec eau relativement solide sous les pieds)
- Bonne rampe plutôt propre devant qui est va permettre de s'orienter sous le vent
- Tentatives ne se produissent pas forcément au début de la session ni sur la première rampe
- Chaque tentative semble avoir un peu plus de vitesse, vague un peu plus grosse, conditions un peu plus difficiles
- Essayer de ne pas lâcher la main arrière ou alors lorsqu'on sait que le mât va éviter la planche
- Jamais j'aurais pensé que ça donne lieu à autant de plats et de coups de lapin, même sur les backs, dos, côtes, cou, bras, ça pique de tous les côtés... Juin 2017, Résistance à la Rotation - 20-30 tentatives par session, ça se paye ! Des douleurs commencent à apparaître mais comble du comble ça vient sans doute d'un plat de côté sur une tentative de... backloop ! Mince alors. Sinon les inévitables coups du lapin endolorissent un peu le cou. Mais en fait on s'en fout, car on avance et on progresse et ça en vaut... le coût justement :D ! Plus de photos avec commentaires ici. Alors sur ces premières tentatives, ça se termine bien souvent en catapulte une fois que la planche touche l'eau. Le bras arrière n'est pas assez reculé, le bras avant pas assez tendu et surtout le corps n'est pas engagé sur l'avant pour initier la rotation. Je me concentre donc sur lever mon wish vers le haut avec la jambe avant plus fléchie. Le reste est semi-correct pour le moment. Le regard bien, l'appel correct avec une bonne redirection sous le vent. Il est important d'essayer de ne pas lâcher la main arrière, sinon le mât va planter, sous le vent on risque pas grand chose mais il y a de fortes chances de fissurer le nez de sa planche (une petite protection peut aider que l'on la mette sur le mât ou sur la planche même). Retrouvez plus de photos avec commentaires ici. Début Juin 2017, Tentatives journalières - Bon c'est parti, ça envoie à droite, à gauche, sur des vagues ou pas. Parfois ça part en Grubby, d'autres le saut est un peu écrasé par la rotation mal déclenchée, mais aussi quelques uns qui commencent à ressembler à un "front" ! Je dois bosser plus sur mon appel de saut et bien envoyer le bras avant pour offrir la voile. Mai 2017, Plus d'essais ! - Ok, alors avec le retour d'un plan d'eau plus facile et du vent solide, j'ai tenté jusqu'à 20-30 front loops par session. Plutôt 4 ou 5 en moyenne, je les tente sur les deux amures. Parfois mon côté surf est meilleur et parfois mon côté saut. Il m'est un peu difficile de combiner l'appel (qui soulage le pied de mât) avec le mouvement de voile (qui pousse le pied de mât vers le bas), psychologiquement je n'arrive pas à envoyer surtoilé ou bien sur de grosses vagues. La plupart de mes tentatives sont faites normalement toilé sur un clapot propre ou une petite vague, le tout à vitesse plutôt basse et légèrement sous le vent. De plus en plus, il va falloir aller les envoyer sur de "vraies" vagues pour passer à un autre niveau ! C'est peut-être bientôt l'heure, ah ha ! Août 2016 - Avril 2017, Le trou d'air - Bon, depuis Avril, il y a quelques tentatives (timides tout de même) mais surtout le vent fut moyen à non-existent sur quasiment tout le reste de l'année, d'où le trou d'air ! Ce fut sessions surf sailing pour la plupart, et nouveau fait, des tentatives de backloop, une vingtaine sur l'année. Les prévisions pour Février (excellent mois ici) s'annoncent très très belles, donc on est optimiste !
Avril 2016, L'envie est de retour ! - Contre toute attente,
il y a quelques jours un déclic s'est produit et j'ai pensé que je pouvais les
passer. Je pense que dans ma tête, je pouvais visualiser la manoeuvre et savais
exactement ce que j'avais à faire. En plus, visioner certaines vidéos de Front Loop
j'ai bien compris à quoi m'attendre lors de mes premiers essais. Avec ma technique
de navigation en progrès, ça m'a donné le petit plus de confiance dont j'avais besoin.
Bien que je dois admettre qu'il est possible de looper avec beaucoup de confiance et
d'engagement dans la manoeuvre sans avoir une technique de pointe.
Voici les points clés qui m'ont permis de tenter à nouveau:
- Trouver un endroit où je peux envoyer et reconnaître les rampes sous le vent
- Utiliser un matos qui saute facilement, est léger sous les pieds et rapide
- Être juste toilé ce qu'il faut pour pouvoir sauter
- Être bien dans la tête mais dédier mes sessions au loop seul
- Motivé mais accepté que ça ne puisse pas le faire
Ce qu'il s'est passé ce jour là est que pour la première heure et quart, je n'ai rien envoyé, blocage. Bien que bien motivé à la base, la volonté diminua au fur et à mesure de la session. J'ai trouvé assez épuisant et exigeant en concentration. Alors, je suis retourné sur la plage, me suis assis sur ma planche pour me ressourcer. Puis, je suis reparti à l'eau et sur la première rampe, j'en ai essayé un (voir photo), l'appel de saut était assez bon, le mouvement de voile était un peu juste (border plus et tendre la main l'avant). Le nez a tapé l'eau ce qui a freiné la rotation, mais la planche a dépassé le vent arrière donc la chute s'est produite vers l'arrière et non sur le côté, pas de soucis. Pour mes prochaines sessions si je bloque encore, j'irai plus fréquemment sur la plage pour recharger les batteries. Un autre point qui m'a aidé c'est que j'ai su laisser passer mon blocage et non l'accumuler en frustration. Vivement les prochaines sessions !
- Trouver un endroit où je peux envoyer et reconnaître les rampes sous le vent
- Utiliser un matos qui saute facilement, est léger sous les pieds et rapide
- Être juste toilé ce qu'il faut pour pouvoir sauter
- Être bien dans la tête mais dédier mes sessions au loop seul
- Motivé mais accepté que ça ne puisse pas le faire
Ce qu'il s'est passé ce jour là est que pour la première heure et quart, je n'ai rien envoyé, blocage. Bien que bien motivé à la base, la volonté diminua au fur et à mesure de la session. J'ai trouvé assez épuisant et exigeant en concentration. Alors, je suis retourné sur la plage, me suis assis sur ma planche pour me ressourcer. Puis, je suis reparti à l'eau et sur la première rampe, j'en ai essayé un (voir photo), l'appel de saut était assez bon, le mouvement de voile était un peu juste (border plus et tendre la main l'avant). Le nez a tapé l'eau ce qui a freiné la rotation, mais la planche a dépassé le vent arrière donc la chute s'est produite vers l'arrière et non sur le côté, pas de soucis. Pour mes prochaines sessions si je bloque encore, j'irai plus fréquemment sur la plage pour recharger les batteries. Un autre point qui m'a aidé c'est que j'ai su laisser passer mon blocage et non l'accumuler en frustration. Vivement les prochaines sessions !
Novembre 2015, La prise de conscience - Bon, voilà, après maintes discussions sur
le sujet, j'ai réalisé que je voulais faire le loop mais sans le tenter. Et donc forcément c'est pas très
pratique ! Alors voici le grand retour des Wymaroos. L'idée est de vaincre ce maudit loop par la technique.
Avec les wymaroos, je vais pouvoir les faire de plus en plus vite jusqu'à arriver à en faire sortir les
ailerons sur le dos d'un clapot ou une vague salvatrice sans avoir à me frustrer sur
le déclenchement du loop.
Octobre 2015, La frustration - Après avoir eu quelques sessions plus calmes
avec un vent moyen et des petites vagues sympas, je pensais pouvoir repartir sur les loops et tenter.
Et bien, Non ! Gros blocage, sur chaque bonne rampe, je réalise un peu tard que ça aurait pu fonctionner
et n'envoie rien, résultat: une très grosse frustration. En plus, je me bagarre un peu sur le réglage
de mon matos et n'arrive pas à m'amuser sur l'eau.
Février-Août 2015, Le néant - Bon, j'ai bien compris le mouvement de voile
avec les exercices, c'est bien mais ça ne m'avance pas trop pour partir sur les fronts directement.
Peut-être devrais-je partir sur les Wymaroos encore ? Pour le moment, je mets de côté. Je bosse les sauts simples,
essaie de les styler et d'améliorer le contrôle dans les airs. Il va bien y avoir un moment où je vais me
décider. À suivre...
Janvier 2015, Encore des progrès - C'est tellement
agréable de ne pas avoir de pression à devoir absolutement essayer un loop à chaque session.
Bon, en faisant mes exercices aujourd'hui, je n'arrivais pas à obtenir autant
de rotation que je voulais. Alors, j'ai ouvert plus la voile, pour lui enlever
toute sa puissance, ce geste m'a permis d'orienter le mât vers le vent plus facilement,
de reculer plus ma main arrière et tirer fort dessus.
Et voilà, j'arrivais à vraiment bien tourner après ça avec la voile qui finit
par faire 3/4 de tour systématiquement. Aussi, je ne sautais plus en avant mais plutôt me
faisait emporter par la voile ce qui, je pense, est critique pour finir la rotation
sur un speed loop.
Une autre chose sur laquelle je travaille c'est de regarder derrière au moment
où j'envoie le mât vers le vent et non pas au moment de tirer sur la main arrière
ce qui ralentit la rotation.
Fin décembre - Des progrès, Après quelques sessions sans essais,
j'en étais à me demander ce qu'il me manquait en terme de motivation.
Je ne voulais pas laisser échapper mon but. Mais je suis tombé sur un
conseil assez simple: "commencer petit, très petit." Ça m'a fait comprendre
que malgré cet éloignement que je ressens du move, avec chaque exercice,
chaque saut que je fais, je pense que je m'en rapproche.
Comment est-ce possible de s'en rapprocher sans en essayer? Vous vous demandez.
L'idée est de graduellement se sentir plus à l'aise à me balancer à avant,
le faire avec plus d'engagement, obtenir plus de rotation de mes exercices
et ce en envoyant sur un clapot, s'habituer à reculer les mains, envoyer
le mât en avant tout en regardant derrière et border.
Avec chaque saut que je fais, j'améliore ma lecture du clapot, comprends
son rapport appui/vitesse. Tout ça aide à me rapprocher de mon but du loop en
rendant l’environnement plus familier.
Alors au lieu de me sentir un peu déprimé à l'idée de ne rien avoir tenté,
j'arrive à profiter pleinement de mes sessions, en continuant à faire mes
exercices, sautant le plus possible, et surtout en m'amusant avant tout !
Fin décembre 2014 - Le vent est de retour ainsi que les touristes ! Beaucoup de monde
sur l'eau. Je suis de nouveau en période de blocage avec zéro nouvel essai.
Je me demande même pourquoi vouloir tenter ce move de fous. J'arrive quand même
à bien m'amuser, notamment au surf, mais toujours avec ce sentiment d'inachevé.
Mi-décembre 2014 - nous sommes
en période de disette ! Je continue tout de même mes exercices de loop en m'imaginant dans les airs.
Par contre on a de la vague, les surfeurs s'amusent et du coup le shorebreak est bien méchant, faut pas
se louper à la sortie surtout dans du 5-10 noeuds !
Le jour de mes 40 ans, pas de vent, j'en ai profité pour écouter la B.O. de Rocky,
Europe, Scorpions, et autre mélodies des annnées 80. Ensuite, j'ai eu trois sessions
de grosses vagues 2.3m+ mais brouillonnes et difficiles d'accès. J'ai donc fait
une pause de loop pour un repos mental bien mérité.
21 Novembre 2014, Les premières tentatives - Un jour avant mon anniversaire, dans des
conditions plutôt molles,
j'ai finalement essayé quelques loops. L'avantage d'avoir la caméra avec moi c'est que je
peux analyser et voir ce que je fais bien ou pas et comprendre quand ça marche pas.
La même chose qui m'était arrivée auparavant s'est reproduite où je manque de rotation.
En fait, après avoir regarder une des meilleures vidéos récentes sur le sujet (le forward loop par Sam Ross),
j'ai compris que le mât devait rester vers l'avant pendant toute la rotation.
Je pensais qu'il y avait deux étapes, la première où le mât étant envoyé vers l'avant puis
tirer vers soi pour engager la rotation.
Aussi, en sautant, lorsque le mât est envoyé en avant et en travers, le nez de la planche
doit pointer le plus haut possible.
20 Novembre 2014, Le blocage -
J'étais à deux jours de la quarantaine et j'ai bloqué grave. Sur 20 sauts et donc
d'essais potentiels, je n'ai pas trouvé le courage pour envoyer. À la fin de la journée
je me suis senti abattu et pensais même que peut-être je ne pourrais jamais essayer !
Malgré tout, j'arrivais quand même à obtenir une bonne rotation sur mes exercices.
18 Novembre 2014, Les exercices -
Ensuite arrivèrent les exercices de loop sans les straps ou sans la planche.
L'exercice consiste à se diriger légèrement sous le vent sans planer, puis sauter de la planche
tout en envoyant le mât vers l'avant pour se faire tirer par la voile.
Cet exercice à pour but d'acquérir les automatismes qui sont de reculer les mains avant le saut,
envoyer le mât en avant et de regarder en arrière.
Depuis le tout premier, j'ai vraiment bien aimé cette exercice. Ça permet de bien ressentir
comment le mât doit être envoyé vers le vent. Ensuite, en utilisant le clapot ça permet
de déclencher le move quand on doit le faire et non pas quand on se sent confortable.
Juin 2012, Les wymaroos - C'est là où tout a commencé. Il y a à peu près deux ans et demi,
en utilisant la vidéo de Remko
comme inspiration, j'ai commencé à m'envoyer en arrière. C'était assez violent car je ne comprenais pas
comment conserver de la puissance dans la voile, et avec le casque j'avais la tête qui
tournait après plusieurs essais. Malheureusement, ça n'était pas aussi doux comme approche que je l'eus pensé !